Depuis une trentaine d'années, la saint-sylvestre est pour moi synonyme de retrouvaille avec les gens de la famille, de "communion" autour du renouveau calendaire avec mes contemporains (genre, c'est cool de penser à peu près tous la même chose au même moment) et de sentiment de renaissance, ou, pour le moins, de nouvelle chance : l'impression qu'on efface l'ardoise de nos manquements et qu'on est en mesure de ne plus les avoir, ces manquements (bonnes résolutions power).
Et puis, quand on éternue joyeusement un "Bonne année !" au nez du parent, de l'ami ou du collègue, ben finalement, on lui souhaite effectivement de les tenir ses bonnes résolutions.
Globalement, c'est gai, tout ça.
Cette année 2008, qui, mécaniquement, et sur un plan personnel, ne peut-être que meilleure que 2007, ne me fait absolument pas cet effet là.