And Nothing Else Matters...

Cette semaine, les gremlins sont chez les grands-parents (je suis d'ailleurs mort de rire : eux trois qui ne voulaient pas croire que P'tit Bout d'Acier pouvait être tel que le suggère ce surnom (Mais il est gentil, il fait des sourires, il est mignon tout plein, vous exagérez, et patati, et patata ...)... : sur les rotules les grands-parents ! Mouahahaha !!! et je n'ai même pas briefé le bonhomme avant son départ) (en même temps, du coup, j'aimerais bien voir comment ils gèrent la chose sans nous) (Rhââââ, qu'est-ce que j'aime mes gosses)...

Pouf pouf (merci Pierre)

Donc, les gremlins étant chez les grands-parents, nous avons pû passer une semaine en amoureux, sorties, cinéma, restos ...
Ah non, on me dit que c'est ce que j'avais espéré, tout ça ...
Pffff, je confirme : les fragiles petites bronches de notre tendre progéniture se trouvant à la campagne, nous avons choisi de soumettre nos poumons, goudronnés à la malbac, à la poussière des travaux de la maison ... Oh, pas de gros travaux ... juste des portes à décaper (au chimique, puis à l'huile de coude) et une cheminée à abattre (il se peut d'ailleurs que nous créions un second accès à notre chambre ... par effondrement du conduit de la-dite cheminée ...), histoire de faire avancer notre joli nid d'amour (en référence à Chelon, pour ceux qui connaissent). Bref, c'est à faire.

Les anciens proprios se confirment dans leur première place d'enfoirés de trous du cul de merde (et je suis grossier si je veux). Au-delà de tous les machins qu'ils nous ont caché, il y a cette propension à recouvrir tout ce qui est en bois d'une couche de peinture blanche de deux bons millimètres d'épaisseur, au dessus d'un vernis, bien sûr, parce que sinon, ça ne serait pas rigolo.
De cette saloperie, j'en ai débarrassé les fenêtres et les portes des deux étages, un escalier et sa rembarde, une poutre dans notre chambre ... et cette semaine, je remet ça avec le rez-de-chaussée. Le seul truc positif, c'est qu'à force, on chope le coup, on ne perd plus son temps à faire des choses que sur le coup, ça parait une super bonne idée, mais qu'en fait, rhâââ, putain, fait chier, j'ai perdu deux heures à rien, et que le travail est plus propre.
Il n'empêche que, malgré ma victoire définitive sur quatre montants, trois portes pleines et une poutre, et la guerre d'usure que j'ai engagé avec les saloperies de portes à petits carreaux de merde qui ne sont là que pour faire chier le monde, et moi plus particulièrement, j'ai redécouvert certains muscles que je pensais définitivement partis en exil : mes abdominaux, mes pectoraux, mes aducteurs(?), et tout pleins d'autres dont je ne connais pas les noms et qui m'empêchent, du coup, de me la péter à la face du monde ...
...
(A la relecture de cette dernière phrase, je m'interroge sur le rapport entre le ponçage et les muscles que je cite ... pourtant, pas de doutes, ils sont tout remplis de méchantes toxines qui font rien qu'à les rendre super douloureux, donc, c'est que je m'en suis servi ...)
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Toujours est-il que (ponce, ponce,ponce, arlande, arlande, arlande, sue, sue, sue), petit à petit, réapparait sous la vilaine blafarde, le grain du bois que j'aime tant ... Euh, non, j'aurais dû écrire les grains des bois que j'aime tant ... ça fera, au bas mot, que cinq essences différentes dans la même pièce ... sans commentaires, d'autant que nous ne sommes pas assez riches pour homogénéiser tout ça ... pis ça va être beau quand même ...

Bah, voilà, j'ai mal partout, mais c'est bon pour ce que j'ai ... et finalement, je suis plutôt content de ce que j'ai fait, et ça aussi, c'est bon pour ce que j'ai. Et Ma Blonde et moi passons de bonnes vacances ... et c'est aussi bon pour ce que l'on a ...