Foutaises

...
C'est ce qu'il résulte des "engagements" pris avec ma femme.

Foutaises.

Qu'elle crève. Mais ça, c'est une figure de style.

Que je crève. Ca, c'est une envie.

Je ne conçois pas de foutre à la poubelle 11 ans de ma vie. Je ne conçois pas que mes enfants soient des enfants de divorcés. Je ne conçois pas de vivre ainsi parce qu'une personne ne se rend pas compte qu'elle fait la pluie et le beau temps, selon des règles qu'elle est la seule à connaître et qui changent selon ses envies. Je ne conçoie pas de vivre en m'entendant reproché les erreurs d'une personne. Je ne conçoie pas de porter une fausse culpabilité qu'on m'assène à longueur de temps alors que j'ai une conscience toute objective de mes torts. Je ne conçoie pas de vivre avec quelqu'un qui n'entend pas les remarques, les conseils, les reproches qu'on lui fait , et qui n'entend pas changer ses attitudes destructrices et didactoriales. Je ne conçoie pas de vivre avec quelqu'un qui allume des foyers un peu partout et qui m'accuse ensuite d'en être à l'origine.

Je n'ai plus de sentiments. Pour rien. Pour personne. Même pas pour mes enfants.

Je ne pensais pas que l'on pouvait ainsi détruire quelqu'un de l'intérieur. C'est possible. Elle l'a fait. Je le suis.

L'égoïsme tue. Mais il tue les autres.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Autre chose ou rien. Là, je penche pour le rien. Demain me le dira.

Finalement, peut-être que mon interprétation de Nothing Else Matters postée sur ce blog était une épanadiplose inconsciente. Va savoir. Mais ce billet serait alors une postface (ou quelque soit le nom qu'on lui donne).