And Nothing Else Matters... - Petits bouts d'une vie2023-03-22T06:22:58+01:00KannTourn:md5:9ab9ae7606541fc0549d738f48a38480DotclearEt comment serai-je juste, désormais ?urn:md5:e2bd650c9468e23ad51d18c00f08ec442019-04-10T18:01:00+02:002019-04-10T22:12:55+02:00KannToPetits bouts d'une vieJe pensais faire de ceci un thread sur twitter, parce qu’il y a forcément plus de visibilité et que je ressens le besoin d’en parler « au monde », mais finalement, il aurait été beaucoup, beaucoup trop long, donc c’est mon blog qui le récupère.<br />
<br />
Je n’en ai pas parlé jusqu’alors, parce que ça me remue très fort, mais c’est nécessaire.<br />
Pour évacuer, d’une part, mais aussi pour rendre hommage.<br />
<br />
Bref. Il y a un gros mois, un de mes oncles a fait un AVC.<br />
Violent, l’AVC.<div>Il s’est retrouvé avec un locked in syndrom, le syndrome du scaphandrier.<br />
<br />
En d’autres termes, tu es coincé dans ton corps : lucide, conscient, mais tétraplégique et aphasique.
</div><div>Les seuls mouvements lui restant étaient le clignement de paupière et un mouvement oculaire limité à la verticale.
</div><div>La communication, pour possible qu’elle soit, est très compliquée. L’interlocuteur pose des questions fermées, et le malade cligne des yeux, une fois pour oui, deux fois pour non.</div><div>Lorsqu’une rééducation est envisagée, un orthophoniste met en place un système de communication plus évolué, à base d’alphabet adapté, pour permettre au malade d’exprimer spontanément sa pensée.</div><div><br />Concernant mon oncle, il n’y aura pas eu de temps de mettre un tel système en place. Après trois semaines en service de réa, il est décédé d’une septicémie. </div><div> Et c’est très bien. </div><br />
<div>Plusieurs fois, il lui avait été demandé ce qu’il souhaitait : soit au minimum deux ans de rééducation avec trachéo et sondes en vue d’une récupération tout à fait hypothétique qui se limiterait certainement à la mobilité d’un doigt, soit partir.
</div><div>Il a été très clair, à chaque fois. Partir.</div><br />
<div> Du coup, la septicémie, quand il n’y a pas le fameux « acharnement thérapeutique », c’est très efficace pour partir.</div><br />
<div> [Petite aparté sur l’euthanasie : elle n’est toujours pas légale en France. Et c’est scandaleux. Si dans le cas de mon oncle, la septicémie lui a permis une mort « apaisée », l’alternative était d’arrêter l’assistance respiratoire et les aspirations. Voilà voilà. Scandaleux. Préférer une mort par étouffement à une mort digne, préservant, autant que faire se peut, l’intéressé et ses proches]</div><br />
<div>Remarque que s’il avait choisi la rééducation, ç’aurait été très bien aussi. Je n’exprime pas un avis personnel sur le choix à faire dans ce genre de situation. Son corps, sa vie, son choix. La famille aurait été là.</div><br />
<div>(D’ailleurs, à ce titre, je le dis ici : si ça devait m’arriver, ben demandez-moi ce que je veux, et respectez mon choix, de manière pleine et entière. C’est très simple)</div><br />
<div>Il a passé la 1ère semaine et demi dans un service de réa près de chez moi, pour être ensuite rapproché de ses filles (et du reste de la famille, d’ailleurs), mais beaucoup plus loin pour moi. </div><br />
<div>J’ai donc pu passer du temps avec lui plusieurs fois au cours de cette première partie d’hospitalisation. </div><div>Oh, pas beaucoup.</div><div>Pas suffisamment.</div><div>Et dans un contexte où ce que j’avais besoin de lui dire, ce que j’aurais en fait pu lui dire toutes ces années à se croiser au gré de nos contingences propres, mais que tout un chacun a tellement du mal à exprimer à ceux qui comptent, par pudeur mal placée ou par superstition, bref, ces choses, je n’ai pas su les exprimer, là, dans l’intimité d’une chambre de réa, au milieu des appareillages, de leurs bips et de leurs expirations artificielles.</div><br />
<div>D’abord parce qu’il faut un temps pour conscientiser le cauchemardesque et la réalité du changement irréversible. Ensuite, parce qu’on garde toujours l’espoir d’un retour à la normale. Enfin, parce que ce contexte faisait émerger l’importance que cet homme représentait pour moi.</div><br />
<div>Si je vous avais parlé de lui il y a deux mois, j’aurais parlé de cette importance. Mais, sans en avoir conscience alors, il se serait agi de la partie émergée de l’iceberg. Je le constate depuis bientôt un mois : cet iceberg ne cesse de me révéler sa masse. Comment aurais-je pu exprimer tout ce que je redécouvre encore maintenant ?</div><div>Et c’est pour ça que j’ai besoin de coucher par écrit tout ça. Pour verbaliser cette importance. Pour réabsorber cet iceberg avant qu’il ne m’écrase. Et pour rendre hommage.</div><br />
<div>Alors, que dire ?</div><div>Cet homme de 67 ans était instituteur à la retraite, de cette époque où les enseignants étaient formés et où le système permettait des classes à taille humaine. C’était un grand pédagogue, dans toute l’acceptation positive du terme. </div><div>Il était musicien de haut niveau. Autoditacte, il était avant tout tubiste, mais se débrouillait sur d’autres instruments : clarinette, flute traversière, flute, … Il a dirigé et fait progresser l’harmonie du village pendant 15 ans, et sur cette période, quasiment tous les enfants dudit village ont appris la musique avec lui, pour intégrer ensuite l’harmonie. Nous commencions à avoir une vraie réputation, et ça n’est pas peu dire pour un village de 500 habitants.</div><div>Il avait très vite organisé un spectacle de noël de l’harmonie : construction de coulisses amovibles pour la salle des fêtes, construction de décor, organisation des répétitions, repérage des talents musicaux et de scène. Il ne faisait pas tout seul, hein, mais il avait ce super pouvoir de catalyseur qui permettait à des personnes assez hétéroclites de prendre du plaisir à être ensemble.</div><br />
<div>Bien évidemment, les croquantes et les croquants de l’époque l’ont évincé (il était sans doute aussi trop de gauche), mais peu importe, il a rejoint l’harmonie du bourg voisin, déchargé des responsabilités de directeur et de prof de musique (il enseignait tous les instruments et la théorie), où il a pu se consacrer entièrement à son tuba. </div><div>Ceci étant, quand on a du talent et de telles qualités, on est sollicité. Au cours des 20 ans qui ont suivi, il est redevenu professeur de musique, et s’il a décliné la direction (par modestie et (!) complexe de l’imposteur, parce qu’autodidacte), ça faisait un an et demi qu’il avait été élu président de la société de musique en question.</div><div>A l’unanimité, bien sûr.</div><div>Et pour cause. Grace à lui, cette (encore) petite formation d’une cinquantaine de musiciens a pu bénéficier de la direction de musiciens professionnels, permettant un bond qualitatif hallucinant des productions. </div><div>Je le sais, je l’ai constaté : l’harmonie en question était à la cérémonie (civile, bien sûr) et a interprété cinq morceaux bluffants de maitrise. Il aura d’ailleurs fait sa sortie sur la reprise du générique de Game of Thrones, ce qui a quand même de la gueule, il faut bien le dire. (et la qualité de la reprise était là).</div><br />
<div>C’est déjà pas mal, mais il était aussi botaniste niveau expert. La flore locale n’avait aucun secret pour lui, à ce point qu’il a découvert une plante jusqu’ici inconnue dans nos contrées et que son nom figure à ce titre dans un ouvrage de référence.</div><br />
<div>Il était aussi un fils dévoué, un père génial et un grand-père exceptionnel, allié feministe et LGBTQ+ friendly. Ce ne sont pas des mots en l’air, c’est juste objectif.</div><br />
<div>C’était, de manière générale, un hackeur : tout était sujet de réflexion et de compréhension, de curiosité et d’apprentissage. Alors, en vrac, il a construit sa maison avec son beau-père (et pas une cabane), il était motard et ouvrait son moteur, il a plongé dans l’informatique au milieu des années 90 et est devenu programmeur (il faisait lui-même ses logiciels pour ses classes de primaire), il était mathématicien pour le plaisir (genre : tiens, comment calculer la surface d’une sphère effectivement vue par l’œil humain), …</div><br />
<div>Et puis, parler de lui sans parler des histoires drôles (ou pas), ce ne serait pas complet. C’était un conteur né, mais surtout un amuseur d’exception, qui aura fait rire au larme non seulement sa famille mais aussi toutes les personnes qui le côtoyaient.</div><br />
<div>La cérémonie a rassemblé beaucoup, beaucoup de monde. J’ai été frappé du nombre de personnes qu’il avait touchées, du nombre de personnes qui considéraient son passage dans leur vie comme réellement important. Et ça a confirmé le sentiment que j’avais que nous perdions une personne importante (la vraie importance, pas celle des élections ou de la célébrité).</div><br />
<div>Et pour moi ? </div><div>Pour moi, il est celui qui m’a appris la musique : la trompette, en l’occurrence, mais aussi la théorie. Et ce n’était pas une sinécure, vu que j’étais un gamin puis un ado assez peu assidu. Mais au-delà de de la technique et des bases académiques, ce qu’il m’a transmis de plus important sans que je m’en rende compte, c’est être musicien, pas juste instrumentiste. Et ça, c’est au cours de ce mois que j’en ai pris conscience.</div><div>Mon enfance et mon adolescence sont aussi parsemées de cadeaux que j’ai reçus de lui : un pupitre, une flute à bec en bois, une boite de mécano par an pendant, pfiou, au moins douze ans, des méthodes de trompettes, etc, etc … </div><div>Par ailleurs, beaucoup de mes valeurs viennent de lui. Ce sont des valeurs communes dans ma famille, mais c’est essentiellement lui (sans compter mes parents, bien sûr) qui me les a transmises. Patience, tolérance, respect de l’autre, prise en compte de l’autre, transmission, etc, etc … </div><div>Et ce que je perçois maintenant seulement, c’est qu’il est un pilier de ma vie.</div><br />
<div>Nous avons subi d’autres deuils, bien sûr, même si ma famille est plutôt préservée jusqu’ici. Mais pour celui-ci, quotidiennement, je me rends compte que cet homme habite la plupart de mes actes et de mes projets : </div><div><ul><li>rien que mon mot de passe sur mon pc, c’est de la musique, et ce, depuis plusieurs années ; </li>
<li>mes projets musicaux étaient tous teintés de l’anticipation de sa réaction, de ses conseils et de sa valorisation ; </li>
<li>à chaque fois que je prenais ma trompette, je pensais à lui ; </li>
<li>ces deux morceaux dont je n’arrive pas à dépêtrer les lignes mélodiques, c’était à lui que j’envisageais de demander un coup de main ; </li>
<li>à chaque fois que je prends ma guitare, c’est en pensant à ses recommandations ;</li>
<li>mon projet de rejoindre une harmonie, c’était en prévoyant de faire le lien avec la sienne ; </li>
<li>ce projet de vidéos/musique, quel intérêt s’il ne peut pas les voir ?</li>
<li>j’ai besoin de poser ma partition ? c’est le pupitre qu’il m’a offert à 9 ans que je sors ; </li>
<li>lorsque j’ai sorti mon mécano pour mon fils, c’était une transmission que je faisais ; </li>
<li>à chaque fois que je sors ma flute, ce sont les gestes de préparation et d’entretien qu’il m’a appris que je réalise ;</li>
<li>etc ;</li>
<li>etc …</li>
</ul>
<br />Je me rends compte que ça fait des années qu’il ne se passait pas un jour sans qu’un objet ou une action me renvoie à lui.</div><br />
<div>A vrai dire, cette importance que je réalise avoir du mal à retranscrire ici, elle s‘est manifestée à l’annonce de son décès : je n’étais plus en mesure d’écouter de la musique. Ça ne m’était jamais arrivé. </div><div>Quand j’arrêtais ma playlist, c’était en en pensant : « à quoi bon ? ». </div><div>Alors bien sûr, je suis grand, et je suis capable de dépasser ça en conscientisant que non, clairement, ce n’est pas ce qu’il aurait souhaité, bien au contraire. Et la cérémonie, c’est aussi ce qu’elle a renvoyé (sa petite fille de 18 ans, en particulier, a prononcé quelques mots en ce sens, qui m’ont électro-choqué) : le meilleur hommage, c’est de poursuivre ce qu’il faisait, avec nos moyens, transmettre ce qu’il nous a transmis, et il ne sera mort que lorsque cette chaine sera rompue.</div><br />
<div>Ça me rassure : vue la quantité de personnes qu’il a impactées, il devrait vivre encore 1000 ans.</div><br />
<div>Mais cette perte laisse une béance. J’ai un sentiment physique d’amputation. Et au-delà de cette béance, je m’en veux terriblement de ne pas avoir passé plus de temps avec lui lorsque nous nous croisions, de ne pas lui avoir envoyé ces deux morceaux aux mélodies trop intriquées pour mon oreille, de ne pas l’avoir poussé plus à se mettre sur youtube avec son tuba, de ne pas avoir su dépasser mes contingences familiales pour mener à bien certains projets pour les soumettre à son approbation.</div><br />
<div>Mais plus que tout, je m’en veux de ne pas lui avoir dit, lors de ces derniers jours carcéraux, l’importance qu’il représentait pour la personne que j’étais devenue, la place fondatrice qu’il avait occupée, et à quel point je l’aimais.</div><div>En toute honnêteté, passé la première semaine et demi au cours de laquelle je lui ai tenu compagnie, lu un livre (choisi par lui-même), taché d’échanger a minima, fait des massages des mains, et pendant laquelle ce n’aurait pas été le moment de livrer ça (et de toute manière, en avais-je conscience ?), bref, après cette première semaine et demi, quand il a été transféré trop loin pour que je puisse facilement lui rendre visite, je suis redevenu le petit neveu, l’enfant préservé qui ne conçoit pas que l’adulte puisse disparaitre.</div><div>J’aurais eu au moins une occasion de m’y rendre, mais j’ai cru avoir le temps de patienter jusqu’au week-end suivant, histoire de me consacrer à cette contingence familiale « forcément impossible à remettre ultérieurement » ; de toutes manières, que pouvait-il bien arriver, n’est-ce pas ?</div><br />
<div>Et donc, voilà.</div><div>Je ne peux que digérer ce regret et, en attendant, rendre hommage et le garder vivant le plus longtemps possible.</div><br />
<div>Et tu sais quoi ? J’ai pris vingt ans d’un coup, mais là, tout de suite, je suis un petit garçon de douze ans, parfaitement inconsolable.</div>Novembreurn:md5:f1789318ca8757ea6513cc7bd1edd1982018-11-21T15:09:00+01:002018-11-21T21:48:21+01:00KannToPetits bouts d'une vieTiens, vu que j’ai un million de choses à faire, voici que point l’inextinguible besoin de (peut-être) écrire un (peut-être) petit billet impromptu qui (et je m’adresse à mon moi du futur (coucou toi !) qui relira une énième fois ces pages et ne se rappellera sans doute pas ce qui me passe actuellement par la tête) aura surtout pour vocation de pointer un changement, anecdotique certes, mais remarquable tant il me permettra, si d’aventure je devais être confronté à nouveau à cet achoppement (et je le serai, je n’en doute pas), de constater qu’il est possible, si ce n’est de l’éradiquer, en tout cas de le moins subir, et, partant, de retrouver la tournure d’esprit propre à m’en éloigner, ou pour le moins de retrouver espoir.<br />
<br />
<strong>[Edit du moment où je le poste : Ah ben non, il est pas petit, finalement, désolé ^^]</strong> De manière surprenante, ce mois de novembre n’a pas l’impact délétère des années précédentes.<br />
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Pour situer, disons que ça fait, <em>ouh ! au moins 10 ans, ça nous rajeunit pas ça Madame !</em>, que les mois de novembre, petit à petit, deviennent pour moi des trous noirs dépressifs, pour culminer (ce qui n’est pas banal pour un abîme, vous en conviendrez) il y a deux ans et s’exprimer en un marasme duquel il m’avait fallu plusieurs mois pour en sortir.<br />
Déprime saisonnière somme toute courante et partagée par beaucoup de monde, mais déprime lourde et impactante puisqu’augmentée de tous mes défauts d’organisation, de procrastination, de boulimie, <em>toussatoussa</em>, mais aussi d'une sur-sensibilité aux maux du monde et à la conscience du mur vers lequel d'aucuns nous précipitent, qui influait énormément sur l’après, quand ça allait mieux : retard dans le boulot, retard de sommeil, retard dans les choses à faire dans la maison, moins de temps pour moi, moins de temps pour les enfants, la course tout le temps et ce que ça implique de mal-être.<br />
Plus important me concernant, j’ai toujours la crainte que cette fameuse déprime saisonnière soit la backdoor qu’utiliserait la dépression, celle d’il y a 15 ans, pour revenir me pourrir la vie.<br />
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L’année dernière, j’étais parvenu à atténuer les effets de cette période. Je m’y étais préparé mentalement en l’acceptant (c’est con, hein ?). Et ça avait plus ou moins marché, comme quoi, le chêne et le roseau, hein, ben voilà.<br />
J'avais aussi fait une plongée dans les archives de ce blog, et sans mettre de côté un effet Narcisse, je crois que c'est le côté doudou/cocon des amitiés virtuelles qui m'avait aidé à me préserver.<br />
Ceci étant, la déprime était quand même là, et bien que moindre, son impact était resté prégnant.<br />
Cette année, je l'ai vu arriver avec appréhension, ce mois de novembre. Beaucoup d'appréhension.<br />
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Et finalement, ça va pas si mal. C'est pas que ça va complétement bien, hein, mais ... ça n'a clairement pas le même niveau que les années précédentes. En fait, j'ai presque l'impression d'avoir crié avant le coup, et j'hésite entre m'en trouver con et m'en réjouir.<br />
D’ailleurs, tous les matins, ou presque, je ne peux que m’étonner que ça aille plutôt bien.<br />
<br />
Pourtant, octobre avait été moyennement sympa sur la question de la préparation à novembre : deux décès brutaux dont un suicide, le retour du crabe dans ma famille proche, des attitudes détestables de la part de la hiérarchie concernant une jeune collègue, un nouveau n+1 dont je me méfie comme ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé, une mission professionnelle qui m’inscrit dans Le Système, qui demande beaucoup d’énergie et que je vis moyennement bien, …<br />
Bref, tout semblait réuni pour aborder novembre dans le pire des états d’esprit (et je m’adresse à nouveau à mon moi futur: du coup, tu peux relativiser ce qui t’arrive maintenant ^^).<br />
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Alors, qu’est-ce qui est différent des autres années ? Qu’est-ce qui permet à mon psychisme d’être plutôt dans le positif ?<br />
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Ben tiens, je vais faire une liste des choses nouvelles qui entourent cette période habituellement honnie:<br />
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<strong><em>Le temps :</em></strong> Clairement, je n’ai pas le souvenir d’un mois de novembre aussi lumineux et aussi peu pluvieux. Je constate depuis 4 ou 5 ans que je suis particulièrement sensible au temps (s’il fait beau, je peux avoir dormi trois heures, j’aborde toutes les contrariétés avec le sourire ; s’il pleut, il y a de forte chance que je sois incapable de me réjouir d’avoir gagné au loto (si j’y jouais)). Alors les journées sans le gris plombé de la fin d’automne du nord de la France, forcément, ça doit jouer.</li>
</ul>
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<ul><li><strong><em>Twitter :</em></strong> au-delà des grands anciens qui se reconnaitront (et qui méritent ce qualificatif, même si je suis plus vieux (voir beaucoup plus vieux) qu’eux, et même s’ils sont tout sauf maléfiques), je fais partie d’une (toute) petite communauté (au sens tout relatif de communauté sur Twitter ^^) que j’aime beaucoup beaucoup, avec qui je tape de bons fou rire et qui sait être présente (au sens tout relatif de Twitter, encore une fois, mais qui me convient) quand j’exprime un quelconque mal-être (J’en profite pour faire passer un message de service, si d’aventure vous lisiez ces lignes : vous êtes géniales et géniaux, tout le temps).<br />A ça, il convient d’ajouter le constat que permet Twitter de n’être pas tout seul avec sa perception et son analyse du monde. Nous ne sommes pas encore assez, mais ça fait du bien de ne pas être isolé.</li>
</ul>
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<ul><li>
<strong><em>Le NaNoWriMo :</em></strong> Le plus important à retenir, c’est quand même l’acte de création : c’est vivifiant, c’est gratifiant, ça rend vivant. Et ça me permet de me confirmer que j’ai besoin de créer pour aller bien, hypothèse que j’avais mise de côté il y a quelques temps.<br />Même si je n’ai pas écrit depuis 10 jours (shame ! shame !), ben, j’ai quand même écrit pendant 10 jours ^^. 10000 mots, très loin de l’objectif du challenge et avec une certitude que c’est désormais illusoire de penser être en mesure d’y parvenir, mais avec une vraie satisfaction malgré tout. Je n’avais jamais produit autant, encore moins sur ce roman (ça fait présomptueux, mais vu l’histoire que j’ai en tête, ça ne pourra pas être une nouvelle) qui me hante depuis 15 ans. J’avais essayé, à l’époque, mais c’était absolument catastrophique et je n’avais pas dépassé une page manuscrite.<br />Là, je considère le challenge comme une opportunité pour m’y mettre sans en avoir l’air, et j’ai eu le plaisir de retrouver des nœuds que j’avais oubliés et de constater que niveau style et capacité d’écriture, 15 ans de lectures supplémentaires, ça joue beaucoup. Bref, alors qu’en m’y mettant, je craignais de me heurter à ma procrastination et au sentiment de culpabilité qui va avec, c’est une vraie fierté. Et je n’abandonne pas le challenge (je ferai ce que je peux) et, plus important encore, je n’abandonnerai pas cet écrit. </li>
</ul>
<br />
<ul><li><strong><em>Le sport :</em></strong> Je fais du Kung Fu (Mansuria rules !). C’est ma 4ème saison. Je suis loin d’avoir un bon niveau et je progresse à mon rythme. Ceci étant, je suis trop vieux pour me laisser aller au rêve d’être le nouveau Bruce Lee, et je ne cherche rien d’autre que ce que cet art martial, enseigné dans cette école, me propose : un style très préservé, très entier, avec un maître qui n’est qu’à trois relations du fondateur (qui date quand même de la dernière dynastie chinoise (Tiens, si ça t’intéresse, tu peux jeter un œil à la page <strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mansuria_Kung_Fu">wikipedia</a></strong>, où mon maître est évoqué ^^)(J’en ferai peut-être un billet plus tard)(Haha)), des valeurs simples et fortes, un sport vraiment complet, la possibilité d'avoir un niveau de guedin si on s'en donne les moyens (No Pain, No Gain) et une ambiance familiale.
Au bout de trois ans, mon introversion est enfin à l’aise avec ce groupe, et j’y trouve une «camaraderie» que je n’étais parvenu à trouver dans aucune autre activité, et, du coup c’est porteur, quand ça va pas fort.<br />Accessoirement, je pense que mon corps a besoin de cet effort hebdomadaire pour secréter ce qu’il faut pour être mieux dans ma tête (endorphines rules !).</li>
</ul>
<br />
<ul><li>
<strong><em>Le JdR :</em></strong> Ici encore, c’est la notion d’appartenance à un groupe (réel ET imaginaire) qui est porteur. Il y a des fois où je suis moins dedans (voir pas du tout, encore désolé pour cette session où je n’ai rien entendu, c’est hallucinant), mais l’évasion proposée par <strong><a href="https://blog.chaosklub.com/index.php/">le surtalentueux MJ</a></strong> et la qualité des autres joueurs sont des éléments de ce rendez-vous hebdomadaire qui me maintiennent à flot.</li>
</ul>
<br />
<ul><li><strong><em>Paradoxalement, une évolution de mon boulot :</em></strong> je suis amené à me déplacer dans le département, très régulièrement, lors de concertations que j’ai provoquées, pour rencontrer des partenaires autour de situations médico-sociales complexes et pour lesquelles nous devons trouver ensemble une solution. Là, je ne sais pas si c’est la responsabilité (relative mais quand même) que ça représente (repérage des situations, choix des partenaires, qualité d’expert aux yeux des partenaires, …), le fait de sortir du bureau, ou tout simplement la nouveauté, qui influent sur mon moral. C’est d’ailleurs assez bizarre, car je garde tous mes défauts d’organisation et j’ai un boulot assez important de préparation et de suite qui ne laisse pas de me paniquer, sans compter le fait que clairement, c’est cette mission qui me transforme en Agent Du Système.
</li>
</ul>
<br />
<ul><li>
<strong><em>Le fait que «Je m’en fous» :</em></strong> je tache de ne pas accorder plus d’importance que ça aux choses contrariantes. C’est une gymnastique délicate car il ne faut pas non plus les oublier complétement puisqu’elles doivent être résolues.</li>
</ul>
<br /><br />
Voilà, à froid, ce qui est nouveau en ce moment.<br />
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Ceci étant, tout n’est pas rose. Elle est là, la déprime, à la périphérie, qui toque parfois à la porte. Elle a des relents de dépression, de celle dont je me souviens les symptômes.<br />
Et puis, il y a la fatigue, parce que je ne vais pas me coucher (et ça, c’est un purin de talon d’Achille, le sommeil), il y a la boulimie tard le soir, il y a la procrastination (de celle qui me fait écrire ce billet, par exemple -_-¨ ).<br />
La différence, c’est que je parviens à maitriser tout ça, ne pas le laisser m’envahir, et je la maintiens à distance, cette déprime.<br />
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C’est d’ailleurs très bizarre: je me surprends à crier ou à pleurer dans ma tête pour me rendre compte aussitôt qu’il n’y a pas de raison et que ça cesse ; comme si mon inconscient voulait que je me vautre dans le noir et que mon conscient lui répliquait «<em>non non, là y’a du blanc, pis là aussi, pis là. Ouais, globalement, c’est franchement clair, ça va plutôt bien</em>», et que l'autre se calmait.<br />
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Bref, je crois que j’ai fait le tour de ce que je voulais en dire. Juste peut-être finir sur un conseil à mon moi de maintenant : couche-toi tôt ce soir, récupère du sommeil, tout ça reste fragile.<br />
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Alors, est-ce qu’il m’aura fallu atteindre la moitié de ma vie pour être capable de faire face à ça ? (Ça restera une question purement rhétorique, hein ^^)Fou(toir)urn:md5:9c87d6ed20c1b1f7ca5f1fea27d524612018-03-28T16:46:00+02:002018-03-28T16:04:34+02:00KannToPetits bouts d'une vieAlors que le moteur est au point mort, que l’envie de faire quoique ce soit est inexistante, que la raison est encore là mais peine à porter le système, que le retard s’accumule de fait, que les ornières familiales et matrimoniales tracent un chemin sans surprise, que la force des mauvaises habitudes s’apparente à la gravité d’une géante gazeuse, que le diamant poli du souvenir alerte sur le manque, que la vie passe sans répit, que le temps ne fait rien à l’affaire, que la sclérose s’installe, que les projets s’amoncellent dans ton esprit et qu’ils y restent, que ta misanthropie saisonnière pointe le bout de son nez, que ton imposture intrinsèque te mine, que peu de choses ont encore un goût, que la fin du monde tant annoncée est là et que tout le monde s’en fout puisqu’elle n’a pas le panache d’une météorite, d’un alignement de planètes ou d’un super-volcan mais avance petit à petit par la grâce de l’absence de prise de conscience et d’efforts propres à ne serait-ce que la retarder ou du moins nous y préparer, que l’insignifiance de notre conscience te saute à la gueule tant que c’est assez, que les chimies de ton cerveau semblent prendre un malin plaisir à te voir voir tout en noir ( !), que les souffrances individuelles, dites et non-dites, te noient, que décidemment il est compliqué de rester bloqué à quinze ans quand les rides s’installent, les cheveux se font la malle et que tout le monde attend de toi d’être adulte et responsable (imposteur !), que tes actes battent ta conscience en brèche, que la seule pulsion à se faire entendre est celle qui te taraude pour que tu montes dans ta voiture et pour que tu roules, loin, ailleurs, longtemps, que la bêtise des abruti.e.s t’agresse quotidiennement de manière viscérale, que les défenses mises en place bon an mal an craquèlent et montrent de dangereux signes de fragilités, que ta lâcheté t’empêche d’envoyer valser toutes les causes de ton mal-être que tu t’échines à consigner ici, que tu t’enfonces dans un consumérisme bon teint, que tes passions sont très loin d’avoir la teinte rouge-vif qu’il sied pour mériter cette appellation, que décidemment encore la personne que tu es correspond si peu à celle que tu intellectualises, que tu ne trouves rien pour nourrir tes appétences, ni courage, ni volonté, quel meilleur moment, je vous le demande, pour n’en pas parler dans un billet de blog et de travailler l’art délicat et inutile <del>des</del> de la phrase<del>s</del> sans point et sans intérêt ?<br />
<br />
<br /> Et bien, voilà.<br />
<br />
Vous allez bien ?<br />
Oh oui, moi aussi.Ressourcementurn:md5:a7b9ab79493f16d1791b301eb7c5bbfc2017-11-08T23:50:00+01:002017-11-09T06:58:02+01:00KannToPetits bouts d'une vie<br />
Dans le précédent billet, j’évoquais que ce parti pris que je tentais de mettre en œuvre pour combattre mon apathie novembresque (à savoir, l’introspection, le coconnage, le vautrage dans les madeleines proustiennes, la création), ben je l’avais déjà commencé.<br />
Certes, il y a la musique (tous mes trucs de vieux ado que je me repasse dans mon carrosse que j’emmène au boulot plutôt que d’écouter les malheurs du monde comme un adulte sur France Inter)(oui, j’écoute toujours France Inter, je suis indécrottable), les vieux bouquins au chaud dans le salon (combien de fois que je la lis, Robin Hobb ? Cinq fois ? Six fois ?), les films tellement vus que tu commences à rire ou pleurer avant que la scène arrive, pytout pytout.<br />
Tout ça effectivement, était commencé avant l’écriture de ce billet.<br />
<br />
Mais pas que. <br />
En fait, juste avant ce billet, <em><a href="https://kannto.chaosklub.com/index.php/post/2017/11/08/Judo-mental">Judo Mental</a></em>, je me suis fait un binge reading de mon blog (billets <strong>ET</strong> commentaires) (agrémenté de certains billets de chers autres, au gré des liens qui émaillaient ma prose, et dans la mesure où ces-dits liens pointaient encore vers une adresse valide) (et si le lecteur d’aventure connait un peu l’Histoire contée dans ce blog, il se doute donc des lieux dans lesquels j'ai pu trouver l'essentiel des billets extérieurs dont ma lecture fut à nouveau ébaudie) (mais tellement snif pour les autres …).<br />
<br />
Soyons honnête, ça a alimenté et clos une première partie de l’introspection de saison.<br />
<br />
Et ça m’a permis de sortir le billet précédent dans la foulée.<br />
Pas comme un déclencheur. Pas non plus comme, tant de fois, une réponse à une auto-culpabilisation ou au désir d’être et avoir été (ou à des in<del>jonctions</del>citations d'aucuns et d’aucunes <img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=smile.svg" alt=":)" class="smiley" /> )<br />
Plutôt comme une suite logique de ce que j’avais lu dans mes pages. Comme lorsque tu te remets à un ouvrage qui t’appartient et que tu as choisi en te disant « bon, et à quoi j’en étais, déjà ? ».<br />
<br />
Toujours est-il que cette lecture intégrale m’a fait un bien fou (même si elle a aussi bien grevé ma rentabilité) (et tous comptes faits, c’est aussi bien qu’il y ait eu de tels trous dans l’alimentation de ce blog et que je sois bien moins constant que <strong><a href="https://blog.chaosklub.com/index.php/">le Maître</a></strong> (à plus d’un titre, désormais) car si j’avais accumulé <strong><a href="https://blog.chaosklub.com/post/2017/05/03/1800-%21">1800</a></strong> billets (mille huit cents !) (et des vrais, pas avec ¼ de citations ^^’) comme lui, j’aurais fini cette relecture en 2019, au moins (et j’aurais sans doute pu la conclure de chez moi vu que mon patron aurait fini par s’en rendre compte)).<br />
<br />
Et ce qui m’a fait tant de bien, dans cette logique de madeleine, ce n’est pas tant ce que j’y ai écrit (car contre toute attente, et malgré le grand âge de la majeure partie de ma modeste production et <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/index.php/post/2016/11/07/%E2%80%9CMise-%C3%A0-jour-x/%E2%80%9D%2C-argument...">la fragilité de ma mémoire</a></strong>, j’en garde un souvenir assez précis)(sans compter que si ma prose d’alors continue à m’amuser, le fond reste globalement très anecdotique) que les échanges retrouvés sous les billets.<br />
De la construction d’amitiés en vrais tranches de fou rire, d’échanges passionnés en discussions nocturnes, de cabales antiadmin en construction d’une chanson, ces lieux de Vie ont représenté un microcosme, pour moi hors du commun et terriblement salvateur.<br />
<br />
Et plus que tout, ce en quoi je me suis ressourcé dans cette relecture, ce sont leurs présences, à elles et eux que je chéri très très fort, toujours bienveillantes, toujours soutenantes, toujours aidantes.<br />
<br />
(Savez-vous, chèr.e.s “elles et eux” (si toutefois vous lisiez toutes et tous ces lignes), l’ampleur de l’impact que vous avez eu sur ma vie, sur les décisions que j’ai prises, sur les virages que j’ai négociés ? Vous ai-je dis que vous m’avez sauvez la vie au moins une fois - pas en direct, mais par vos seules présences ? Non, je ne l’ai pas dit. Peut-être suggéré (maladroitement. On a les pudeurs mal placées que l’on peut). Mais pas dit. Ben voilà, c’est fait (sans doute maladroitement. On garde les pudeurs mal placées que l’on peut)).<br />
<br />
Le plus admirable dans tout ça, c’est que cette affection que vous m’avez portée il y a tant d’années (mais aussi celle plus proche) a la même portée aujourd’hui, toujours aussi vive et toujours aussi efficace.<br />
<br />
Et je ne vous en remercierai jamais suffisamment.<br />
<br />
Bien à vous<br />
<br />
KannTo<br />
<br />
P.S.: Pour le trop peu avec qui je suis encore en contact, votre présence n'a que plus de force. Pour beaucoup, vous me manquez terriblement. <br />
<br />
K.Judo mentalurn:md5:c85fa44bae137954e2232304a96000682017-11-08T16:34:00+01:002017-11-08T16:58:12+01:00KannToPetits bouts d'une vie<p><br />
Novembre.<br />
<br />
Novembre, son froid, son gris, ses jours de plus en plus courts, la nécessaire adaptation au passage à l’heure d’hiver et les réflexes d’hibernation de l’ours que je devais être dans une autre vie.<br />
<br />
Novembre et ma dépression saisonnière.</p> Ça fait quelques années maintenant que j’ai (enfin !) remarqué ce marronnier et que je cherche des parades ; celles tentées jusqu’alors fonctionnent peu.<br />
<br />
Cette année, j’ai préparé ce mois honni en emmagasinant des habitudes qui répondent à mes besoins en terme d’équilibre (sport, gestion de l’alimentation (éviter les aliments doudou de 23h00 surtout), faire les choses (même lentement)), afin de bénéficier d’un effet d’inertie propre à le passer, ce mois honni, en évitant autant que faire se peut d’impacter mes différentes vies : ben oui, quand tu n’es plus capable pendant quatre ou cinq semaines de t’investir à plus de 10% (et encore, je suis large) dans tes différents cercles (le boulot, la famille, les projets, ta maison, etc., etc. …), que même tu es dans une logique de fuite, le retard que tu prends devient plus que considérable et cette considérabilité (oui, mon amour des néologismes ne se dément pas)(ou ma flemme de trouver le mot juste)(au choix) devient rapidement un handicap lourd quand tu reprends enfin du poil de la bête et que finalement tu dois mettre les bouchées doubles (littéralement !) pour rattraper ce retard ET faire front aux exigences de cet alors sensément plus serein.<br />
<br />
Bon. J’ai été malade une semaine, celle qui précède novembre : pas de sport, sommeil de merde, alimentation de merde. YOLO !!<br />
<br />
Donc, force est de constater que même si je suis moins atteint que les dernières années, ce n’est pas suffisant pour m’éviter de me casser la gueule à moyen terme.<br />
<br />
Il semble donc que je doive réfléchir à un plan B.<br />
Si les précédentes expériences mettaient en évidence que s’arcbouter (parce que <em>jeneveuxpasrevivrelamêmechosequilya14ans jeneveuxpasrevivrelamêmechosequilya14ans</em>) sur le problème tendait à accentuer le mal-être –car échec = culpabilisation = mal-être = augmentation des conduites compensatoires (coucher tardifs, bouffe doudou, paradis virtuels) = augmentation de l’échec = sur-culpabilisation = augmentation du mal-être = sur-augmentation des conduites compensatoires = etc. = etc. = … -, peut-être est-il nécessaire de renverser cette logique.<br />
<br />
Je vais l’accueillir, cette dépression saisonnière, la reconnaître pour ce qu’elle est et tacher de la rendre motrice plutôt que de la laisser m’immobiliser.<br />
<br />
Ah. Ecris comme ça, c’est beaucoup moins clair que le ressenti que j’en ai.<br />
<br />
Disons que si je la traduis comme un vague à l’âme, un spleen, une mélancolie, alors je peux m’en servir. Peut-être qu’une partie du temps que je dois consacrer aux trucs d’adulte, je peux m’en servir sur des activités qui correspondent à cet état d’esprit.<br />
L’introspection, déjà.<br />
Le vautrage dans les madeleines proustiennes (musiques, lectures, blogs) aussi.<br />
Le coconnage itou.<br />
La création.<br />
<br />
En tout honnêteté, j’ai déjà commencé.<br />
<br />
Maintenant, il va falloir respecter cette espèce de contrat passé avec moi-même : si tu parviens à te faire du bien avec cet état d’esprit, tu ne dois pas oublier le reste, l’IRL, et tu dois avancer.<br />
Pas à pas.<br />
Au pas en l’occurrence.<br />
De manière à réduire l’impact de cette période de latence.<br />
<br />
Donc, si je suis d’accord avec moi, je considère que cette journée était la dernière qui aura été amorphe sur cette période (une semaine et demi, c’est déjà trop).<br />
<br />
On en reparle demain ?“Mise à jour x/?”, argument...urn:md5:0f593aa50ed4866c34c6292870d6ac672016-11-07T21:37:00+01:002018-07-04T13:47:03+02:00KannToPetits bouts d'une vieBien que je n’ai pas écrit depuis, fiou !, au moins tout ça (en vrai, on peut parler d’un arrêt de production aux alentours de 2011, avec un vrai dernier billet en 2013)(hum, ahem -_-”), ma petite vie de terrien moyen et névrosé ne s’est pas arrêtée pour autant et a été émaillée de petites et moins petites choses, d’évènements plus ou moins importants (pour moi, pas pour la survie de la planète, restons modeste) et d’états d’âmes sans doute globalement inintéressants mais qui ont contribué à faire évoluer qui et ce que je suis, et ce, pas toujours dans le bon sens (du moins, pas dans le sens que je voudrais). (tiens, une intro courte).<br />
<br />
(P.S. de chapô : au moment où j’insère ce P.S., j’en suis au ⅔ de ce billet (oui, là, tout de suite maintenant, quand vous me lisez, je viens du futur. Bon, du futur de mon passé, mais, du futur quand même, en tout cas pour votre présent (‘tain, c’est toujours compliqué les voyages temporels) et je m’excuse par avance de la philosophie de comptoir que je vais vous infliger) Je me propose donc (au sens premier du terme, je me le propose à moi, mais vous êtes les bienvenus, si d’aventure vous lisez ces lignes, pour en profiter (et ouais, et c’est gratuit en plus)) de récapituler ces quelques années au sein de mises à jour plus ou moins régulières (forcément) dont la trace me servira de mémoire <em>a minima</em> et qui auront l’avantage de répondre en partie à une angoisse, de plus en plus présente, que m’inspire le constat que la mémoire physiologique est loin d’être éternelle, même sans pathologie neurologique (alors, soyons clair, vu mon grand âge: sans pathologie neurologique <em><strong>a priori</strong></em>).<br />
<br />
Ceci dit, quand j’avais lu (puis relu)(puis re-relu)(etc) <em>"1984"</em>, c’est une chose qui m’avait marqué et que j’avais trouvé un tant soit peu flippante (entre autres, hein, vu que plein de trucs sont flippants dans ce bouquin. Lisez ou relisez <em>"1984"</em>. Orwell l’a juste situé un peu trop tôt, mais sinon, c’est sans doute notre avenir proche) : le héros ne garde que des bribes brumeuses de souvenirs d’enfance, pas de souvenirs marquant de sa vie adulte, et ça tisse le portrait d’un individu complètement perdu de lui-même. Ça n’est que lorsqu’il commence à tenir un journal (et donc, à sauvegarder sa mémoire) qu’il peut redevenir quelqu’un.<br />
Et ma foi, quand je le lisais, je trouvais un peu tirée par les cheveux cette notion de perte de mémoire, parce que bon, quand même, personnellement, je me souvenais très bien de tout ce qui avait marqué ma vie et je ne voyais pas ce qui pourrait faire en sorte que ça ne continue pas.<br />
Et puis en fait, depuis deux ou trois ans, je me rends compte que les huit dernières années, finalement, elles sont un peu brumeuses.<br />
<br />
Beaucoup de choses se sont pourtant produites, mais que ce soit le cadre sur lequel elles s’agencent qui ne bouge pas, ou que ce soit un effet d’accumulation et de références qui se télescopent, je ne suis pas, ou moins, en mesure de situer ces événements. Je soupçonne même certains d’entre eux de m’être sortis de la tête.<br />
Je pourrais le dire autrement : quand je me retourne, je ne me dis pas <em>“quel chouette/mauvais chemin parcouru”</em>, mais plutôt <em>“ah merde, j’ai déjà parcouru tout ça ?!”</em>.<br />
Un peu comme lorsque tu conduis pour aller au boulot, et que tu réalises que tu as fait 30 bornes sans conscientiser aucun de tes changements de direction, aucune de tes décélérations, aucun de tes dépassements et que tu t’es réellement mis sur pilote automatique. <br />
<br />
Sauf que là, c’est ta vie.<br />
(et que si dans ta voiture, c’est sympa, ce pilotage automatique, vu que du coup, tu es quasiment arrivé et que tu ne t’es pas coltiné le paysage autoroutier, ben, pour ta vie, la fin du trajet, c’est ta mort, précédée d’une dégénérescence globale certaine, avec douleur & Co, et le trajet, ce sont les autres, du moins, ceux qui comptent pour toi, anciens et nouveaux. Si tu n’as pas le souvenir de ce trajet, ma foi, il peut aussi bien n’avoir pas existé. Mais bon, je pense qu’on touche là à un autre sujet que ce à quoi je voulais en venir, sans compter que ça me paraît rejoindre <a href="https://kannto.chaosklub.com/index.php/post/Six-trucs-et-machins-5055">ma perception intime de l’existence</a>. A développer une autre fois. Peut-être.)<br />
<br />
Bref. Je disais donc que là, cependant, c’est ta vie. Et que cette vie, au sens de (oups ! Désolé, réintégration du bon flux temporel de rédaction (dans mon présent donc, mais là j’arrive de votre passé (d’il y a 2 minutes, mais quand même, notez la performance)) ce qui la rend remarquable (les rencontres, les évènements, les bonheurs, les malheurs, les jouissances, les agonies du corps et de l’esprit, BREF, les émotions qui la parsèment), c’est ce qui te définit en tant que toi, individuel, unique et en évolution, à chacun de tes instants.<br />
<br />
Et j’ai un doute, au vu des huit années qui viennent de passer pour lesquelles le souvenir du chemin est si flou, sur la possibilité d’être soi, individuel, unique et en évolution si l’on a pas ancrés au corps au moins les étapes importantes du trajet, et mieux encore, chaque détail des paysages émotionnels vécus.<br />
En l'occurrence, j’ai ce sentiment d’avoir moins de forme, moins de substance, d’être plus un agrégat blobesque que Moi (ouais, je me mets une majuscule, mais on est d’accord, ça n’est pas dans le cadre d’une prise de melon ni des prémices d’une auto-déification : il y a du sacré dans l’unicité qui fait l’individu, qu’on soit prix Nobel de la paix, indigent, vous, toi ...ou moi. Et il y aurait peut-être nécessité que chacun retrouve la valeur de ce sacré (ça serait peut-être même une piste de résolution des bordels actuels)(mais c’est, je pense, encore un autre sujet (qui plus est en partie constitutif de <em>“Les guerriers du silence”</em> de Pierre Bordage, trilogie que je vous recommande en passant). A développer une autre fois. Peut-être) du fait de n’avoir pas (ou moins) d’appui(s) sur mes souvenirs et partant, sur mon vécu.<br />
<br />
Vous pourriez m’opposer que le risque inhérent au nécessaire souvenir tel que j’en parle ici serait de se figer dans une identité, une construction rigide qui préfèrera rompre que ployer face au changement, qui créera les évènements propres à obtenir des souvenirs la rigidifiant un peu plus et qui se complaira dans les certitudes dont elle sera bouffie (et si vous ne me l’opposez pas, vous voyez, je m’en charge, absolument sans pitié et sans m'embarrasser de votre souffrance à endurer ce texte qui, décidément, n’en finit pas).<br />
Alors, bonhomme, je vous répondrais que oui, c’est un risque. Après tout, nous connaissons tous des personnes dans ce registre. Mais bon, c’est comme tout : sans être un bouclier parfait, le fait d’être conscient de ce risque le minimise considérablement.<br />
Et puis, préserver les éléments constitutifs de ce que l’on est, ce n’est pas, en soi, garder ses positions. C’est plutôt connaître son cheminement (tiens, on y revient), alimenter le devenir, prendre appui et progresser, chercher du regard la prochaine étape émotionnelle et n’être pas qu’être.<br />
<br />
Mais je m’égare à nouveau. Résumons, et faisons simple (!).<br />
<br />
Ou ma vie a été particulièrement inintéressante, même pour le principal bénéficiaire, à savoir moi (mais bon, quand tu sais que j’ai deux enfants pas encore adultes, déjà, en soi, cette hypothèse sonne faux), soit la mémoire est effectivement volatile, et ça, ça me contrarie très fort parce que ça me délite. A ce titre, ben, Bim !, j’utiliserai ces pages pour consolider tout ça et sauver ce qui peut l’être de mes périclitants souvenirs qui sont le métal dont je suis forgé.<br />
<br />
En corrélation avec ce constat de la fragilité de la mémoire, ce sera donc aussi l’occasion de coucher ici des souvenirs plus anciens qui n’intéresseront que moi, au sens où il m’ont construit de manière beaucoup plus intime : l’enfance, les grands apprentissages, la famille, les grandes douleurs (de celles qui cicatrisent mal)(rien de dramatique, mais on a forcément, de fait, sa propre échelle, son “plus” et son “moins”). <br />
<br />
Pour ce que ça vaudra dans l’absolu, ce sera en tout cas beaucoup en relatif.Fait chier ...urn:md5:4ffd298cea40f4d54b971c27e449d2bc2013-12-24T15:00:00+01:002013-12-24T15:00:00+01:00KannToPetits bouts d'une vie 40 ans. Putain, 40 (quarante !) ans.<br /><br />
OK, c’est bon. 40 ans, et puis ?<br />
<br />
En fait, je ne sais pas. Je viens de passer par une période très noire (peut-être y suis-je encore), telle que celle que j’ai pu vivre il y a dix ans (tiens ?).<br />
<br />
En soit, c’est assez flippant.<br />
Ce par quoi je suis passé il y a dix ans a provoqué un raz-de-marée de merde dont les derniers clapotis empuantissent encore mon quotidien (et de toutes façons, les eaux n’ont pas fini de se retirer).<br /><br />
En même temps, l’année qui vient de passer m’a vu me convaincre que je ne vivrai plus très longtemps (la maladie emportant les suffrages parmi les candidats). Entre le sentiment qu’il s’agissait d’un pressentiment et un mécanisme de fuite, mon cœur balance sur ce qui m’a amené à me saouler d’une telle « morbidité ».<br />
<br />
Nan, en fait, je sais que c’est un mécanisme de fuite, puisque je sais d’où il vient : je ne supporte pas l’écart entre la perception que j’ai de moi (je suis toujours ado dans ma tête) et la réalité de mon âge vénérable, des avanies du temps et de la perception des autres.<br />
Toutefois, contre toute (chacune de mes) attente, je les atteints aujourd’hui, ces dizaines maudites.<br />
Et du coup, m’étant convaincu que ça n’arriverait pas, je me retrouve donc aujourd’hui à ne pas trop savoir ce que peuvent être les prochaines années.<br />
<br />
Et donc, ces dix ans.<br />
40 ans, et ¼ de ma vie qui n’aura servi à rien. Qui aura été marqué par l’horreur qu’est devenue ma vie de couple et qu’il faut continuer à réparer. Qui représente les dix premières années de mes enfants qui auront eu cette réalité pour grandir …<br /><br />
Wohh … c’est dur d’être fluide dans cette rédaction. Ecrire cette détestable réalité, c’est compliqué.<br />
<br />
En théorie, il faut répondre à ce genre de contexte en mettant au point une réponse qui permette de ne plus se focaliser sur l’horreur ressentie.<br />
Ca donne envie de faire une liste de bonne résolutions, mais j’ai le sentiment que ce ne serait pas suffisant.<br />
<br />
Je pense qu’il va me falloir positiver cet anniversaire. Je vais donc me faire un cadeau : je vais m’offrir la suite de ma vie.<br /><br />
Il y aura donc un paquet «<em> je ne fume plus</em> », un paquet «<em> j’arrête de bouffer comme un porc</em> », un paquet «<em> je fais du sport</em> », un paquet « <em>ma procrastination stoppe aujourd’hui</em> » et une petite carte pour accompagner le tout.<br />
<br />
Ce sera écrit "<em>Profite</em>".Or fade in ?urn:md5:060f8f0cdeae696f1ef00c8d7aab316e2013-10-01T14:09:00+02:002013-10-01T14:09:00+02:00KannToPetits bouts d'une vie<br />
C’est marrant, ce sentiment de ne plus avoir rien à dire. C’est un peu flippant, bien sûr, mais comme c’est un sentiment qui s’accompagne d’une sorte de détachement et d’une perception brumeuse du quotidien, ça reste gérable. <br />
En fait, en vrai, ça me fait tiquer quand même, vu que j’associe ce constat au fait de vieillir et d’approcher dangereusement des 40 ans. En d’autres termes, de devenir vieux. De ne plus être celui qui avait pris à 16 ans la décision de ne pas vieillir. D’accéder à l’âge adulte. De devenir un vieux con.<br /><br />
Le problème, c’est que ne plus avoir rien à dire, c’est peut-être ne plus avoir de réflexion sur tout et rien. Ne plus avoir de réflexion sur soi. Ne plus se remettre en cause. Avoir un avis définitif sur tout et considérer que les autres avis, c’est de la merde.<br />
Et finalement, c’est ça, être un vieux con, non ?<br /><br />
Mais ne plus avoir rien à dire, c’est aussi subir le quotidien, les évènements, sa vie. La vie.<br />
C’est vivre sans être en mesure de savourer ce temps a minima, d’en extraire la substantifique moelle qui tend, seule, à justifier cet accident qu’on appelle existence.<br /><br />
En d’autres termes, j’ai le sentiment de ne servir à rien. Pas dans la société du moment, hein ; là, je sers à quelque chose, j’ai une place. Mais qui ne sert, fondamentalement, à rien.<br />
En fait, je ne me sers à rien.<br /><br />
Pourtant, et ça pourrait être paradoxal, je progresse vers l’état dans lequel je souhaitais être quand j’avais une vingtaine d’année et que mes petits démons personnels me faisaient pleurer, crier et saigner dans ma tête.<br />
Je regardais mes con-temporains/disciples, et je les enviais à en crever de, manifestement, ne pas penser. C’était forcément pour ça que eux, ils ne pleuraient pas, ils ne criaient pas, ils ne saignaient pas dans leur tête.<br />
Je voulais ne plus penser. J’aurais signé sans problème et des deux mains pour être transformé comme dans <em>« L’invasion des profanateurs ».</em><br />
<br />
Je devrais être heureux. J’y suis. <br /><br />
Mais voilà. Être dans cet état de lobotomie sociale (ou le frôler tout au moins), je ne suis pas sûr que ce soit si bien que ça, finalement.<br />
Mes affects, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont réduits au strict minimum. Je me réjouis d’une forme de consumérisme, coincé dans un paradigme que j’ai renoncé à combattre et que, malgré la conscience que je peux encore avoir de sa réalité, je parviens de moins en moins à percevoir.<br /><br />
J’y perds mon individualité. Je meurs.<br />
J’ai quasiment finit de me vendre à moi-même et de céder mon immortalité contre ce sentiment de non-vie, tellement confortable et tellement creux. <br /><br />
Ce qui est flippant, c’est qu’avoir conscience de ça, ce n’est pas suffisant.<br />
J’ai longtemps été convaincu qu’il suffisait de connaître le mécanisme psychologique d’un biais, d’un défaut ou d’un dysfonctionnement social pour qu’il disparaisse, mais en fait, la deuxième condition sine qua non, c’est d’avoir envie de changer cet état de fait.<br /><br />
Alors, de quoi ai-je envie ?<br />
Finir de m’abîmer (dans les deux sens du terme) dans cette apathie mentale ou en sortir, la combattre pour Vivre, au risque de me remettre à pleurer, à crier et à saigner dans ma tête ?<br /><br />
Et surtout, y a-t’il un entre-deux ?Rewindurn:md5:cbb67061b0cdb8bf38bb0f4c0a1a4af32009-12-05T14:52:00+01:002009-12-05T15:07:34+01:00KannToPetits bouts d'une vieSi l'on considère qu'un blog est un journal intime publique, il n'en reste pas moins que c'est avant tout un journal intime, et à ce titre, qu'on y écrit quand on en a envie (qu'on en ressent le besoin ?), définition qui permet à l'auteur de ces présentes pages plus ou moins abandonnées, et c'est le moins qu'on puisse dire (x2), de se dédouaner et de s'auto-absoudre de l'abandon sus-évoqué d'une manière qui ferait pâlir de jalousie ceux et celles qui pratiquent, sous couvert de religion, cette hypocrite malhonnêteté intellectuelle en usant de l'oreille, non moins hypocrite mais augmentée d'une propension à la manipulation condescendante, d'un représentant du culte, dans le faux secret d'un réduit consacré à la chose, ce qui démontre de manière magistrale qu'on peut être inconséquent et ne pas avoir à prendre ses responsabilités en n'ayant qu'à s'en convaincre, sans avoir pour autant à quitter son douillet logis, se faire absoudre d'un péché originel et se coltiner l'abrutissement de masse de cérémonies moyenâgeuses avant de pouvoir réitérer en toute impunité les mêmes avanies qui pesaient alors sur notre <em>so fabulous</em> conscience (mais où ais-je bien pu mettre mon point ?)(Ah, le voici).<br />
<br /> Ceci étant fait, ma conscience étant de nouveau sans taches, laisser moi vous narrer par le menu ma vie de ces quelques mois.<br />
<br />
...<br />
<br />
En fait, non, j'ai pas le courage (et je m'en absoudrai une autre <em>"foi"</em>)(ah ah), et je vais préférer un bon vieux "en vrac" à une trituration excessive du neurone habitant ma boite craniène.<br />
<br />
Bon, et qu'en je parle de "en vrac", c'est pas pour rigoler, vous allez voir :<br /><br />
<ul>
<li>Metallica est le plus grand groupe du monde, et ceux qui se permettront de suggérer que j'exagère peut-être seront condamnés, sur cinq générations, à n'écouter que de l'accordéon-musette</li>
<li>J'ai de <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/Pantoufles.JPG">nouvelles pantoufles</a></strong> (qui commencent à prendre de l'âge) qui résument assez bien par le fond et la forme l'ambiguïté qui m'habite</li>
<li>Mon mien pote se soulageant, le sot, de son matos et Ma Blonde souhaitant me faire plaisir (sans que je le demande !)(Merci, Ma Blonde à Moi que j'Aime), je commence à être <del>trop</del> <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/guitares.JPG">assez bien achalandé question guitare</a></strong></li>
<li>Pour les raisons évoquées à l'instant, je commence à l'être (correctement achalandé) aussi <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/Peavey.JPG">question ampli</a></strong></li>
<li>Et last but not least, et bien au contraire mon cher Monsieur, en ce qui concerne <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/Tonelab.JPG">les effets guitare</a></strong> itou.</li>
<li>j'ai commencé à faire <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/cabane.JPG">une cabane</a></strong> pour mes enfants</li>
<li>Ma Blonde et moi avons quelques hauts dans nos bas, mais il se pourrait bien que nous sortions de cette sale période la tête plus haute qu'auparavant (et plus sereine)(et plus aimante)</li>
<li>Je continue à vous lire quotidiennement avec passion</li>
<li>la cover des B52 (?) sur un texte d'Egue est elle aussi au point mort, et ça me fait autant culpabiliser que la chanson de Trênet.</li>
<li>mes gremlins ont adopté chacun un chaton à la fin de l'été. Moi je gère les crottes</li>
<li>La charge de travail de mon boulot ressemble de plus en plus à une farce</li>
<li>Roland est dieu (du moins la question pourrait-elle se poser quand on lit la Tour Sombre jusqu'au bout), et <strong><a href="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/microcube.JPG">le micro-cube est son messie</a></strong>, parce que la portabilité, c'est le Bien.</li>
<li>Mine de rien, les travaux avancent</li>
<li>le dernier album de Metallica est défaillir de bonheur auditif et je m'en gave quasi non-stop depuis un an</li>
<li>les petits chats, c'est cromignon, mais je me dis que ça doit remplacer avantageusement le lapin dans certains plats en sauce lorsque je fais le compte des conneries qu'ils sont capables de faire en une journée</li>
<li>la suite de "3" se fait attendre</li>
<li>Certaine Furie, dans sa nouvelle identité, reste un délire qu'il fait bon lire d'un bout à l'autre de son nouveau blog</li>
<li>l'absence de certaine princesse sur le net se fait douleur</li>
<li>Un réglage de guitare qui coute rien mais qui fait que ta guitare qui ta coûté un rein frise et en revient légèrement fausse, ça fout les boules.</li>
<li>plus j'écoute les infos sur les méfaits du gouvernement actuel, plus je pense à "V pour Vendetta"</li>
<li>j'ai quasiment perdu les kilos que mon sevrage tabagique a provoqué</li>
<li>la mise en musique d'un texte de Chris' commence à prendre forme</li>
<li>je me rend-compte que des anciens blogueurs réapparaissent, ou restent d'une constance valeureuse et pugnace, ce qui me rassure et me rend nostalgique d'il y a quasi-quatre ans</li>
<li>je suis toujours fumeur</li>
<li>je n'ai pas assisté au concert de Metallica à 40 bornes de chez moi en août 2008, et j'emporterai ce regret dans la tombe, aussi vif que lorsque j'ai pu écouter le bootleg dudit concert</li>
<li>Mon père est sans doute un des quidams anonymes les plus admirables qui soient</li>
<li>L'adaptation de "y'a d'la joie" en reggae est au point mort, je n'est aucune idée pour le réaliser et ça m'angoisse</li>
<li>je suis vieux</li>
<li>La commande musicale du Maître avance</li>
<li>j'avais raison sur le changement de personnalité me concernant dans un billet antérieur, et je continue à m'interroger sur la qualité de la personne que je deviens</li>
</ul>
<br />
<br />
Je pense que je pourrai vous tartiner encore des plombes de ces constats et pensées fugaces, mais ça n'est pas amusant, à force.<br />
<br />
Peut-être serai-je parvenu à réamorcer la pompe, et ce sera tant mieux. Sinon, ben ce ne sera pas grave non plus.
<br /><br />ANEMChaîne à la con, deuxième partieurn:md5:2cfa1419418c35bf61179a38f05339842008-12-31T08:05:00+01:002008-12-31T08:05:00+01:00KannToPetits bouts d'une vieRe coucou.<br />
<br />
Voici donc la suite et fin des conséquences du <strong><a href="http://quinzemars.over-blog.com/article-25774185.html">piège </a></strong>de <strong><a href="http://quinzemars.over-blog.com/">Zizanie</a></strong>.<br />
<br />
Pour toute réclamation, protestation, etc, etc, merci donc de vous adresser à elle <img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=smile.svg" alt=":)" class="smiley" /> <br />
<br />
<strong>Votre niveau d'anglais :</strong><br />
<br />
Bof, bof.<br />
Je m’exprime a priori pas trop mal, si ce n’est un manque de vocabulaire patent qui m’oblige à des circonvolutions à la con et un accent très français.<br />
A l’écrit, c’est plus ou moins pareil, le problème de l’accent en moins et une pénibilité accrue vu celui du manque de vocabulaire.<br />
Quant à la compréhension, si à l’écrit ça va (avec un dico à côté, hein, toujours pour le manque de vocabulaire), l’oral est catastrophique et dépendra surtout de l’accent de la personne qui parle : tant que c’est académique, je limite les dégats, mais quand c’est Marc Knopfler ou Robert Smith qui s’expriment (sans compter les américains), ils pourraient aussi bien parler chinois que j’en comprendrai autant oO.<br />
<br />
Bon, disons que mon niveau me permet de comprendre les chansons que j’écoute, de faire reconnaitre celles que je chante (même si je me fais moquer), de laisser google en mode web, de rire sur le net des bêtises anglophones et de laisser des commentaires courtois et shakespeariens sur des blogs ou des vidéos.<br />
<br />
Mais au fait, elle complètement sans intérêt, cette question, non ? oO<br />
<br /><br />
<strong>Le plat que vous réussissez toujours :</strong><br />
<br />
Les spaghetti carbonara. <br />
Des lardons fumés, des oignons, de la crème fraiche, un peu de gruyère râpé sur les pâtes …<br />
(oups, je bave …)<br />
(Tiens, je sais quoi faire ce soir :p )<br />
<br /><br />
<strong>Le plat que vous réussissez souvent :</strong><br />
<br />
La pela.<br />
A peu de choses près, ça ressemble à une tartiflette : des lardons fumés, des patates, des oignons, de la crème fraiche et du reblochon.<br />
<br />
Mais, là où pour une tartiflette tu balances tout dans une poêle et où tout cuit au petit bonheur la chance, la pela nécessite de tout couper en cube (sauf le reblochon), de tout faire revenir séparément, puis de faire des couches superposées dans un plat profond. Là, tu mets des noisettes de crème fraiche, et tu places ton reblochon bien fait (genre, tu l’as laissé la journée sorti du frigo), coupé en tranche (mais pas entièrement : tu l’entailles juste jusqu’à la peau du dessous)<br />
Après, tu mets au four, thermostat 7/8 (que tu auras préchauffé 10/15 mn avant, sinon ton fromage sèche et t’as l’air con), jusqu’à ce que la peau du reblochon commence à dorer et que le fromage a bien coulé partout.<br />
<br />
C’est digeste, léger et excellent pour la santé, à condition de n’en prendre qu’une demi cuillère à café.<br />
Au-delà, tu risques les foudres de ton médecin à cause de ta prochaine prise de sang et la damnation éternelle parce que juste c’est bon.<br />
<br />
Si comme moi, tu ne fais jamais de prise de sang et que tu es athée (ouais, non, parce que là, tu ne peux pas te permettre d’être agnostique !), et donc, que tu te sers normalement, tu peux finir de te suicider avec un magnum blanc : outre le fait que cette saloperie est à tomber par terre, il y a aussi et simplement le plaisir de l’excès (et là, pela + magnum, c’est idéal).<br />
<br />
Après, je te souhaite une maison en plain-pied parce qu’il n’est pas question de penser monter un escalier, tu trouve donc ton lit et tu peux hiberner sans aucun souci.<br />
<br />
<br />
<strong>Votre monument préféré :</strong><br />
<br />
Les châteaux médiévaux en ruine, de préférence sans rénovation et sans valorisation. <br />
Juste les ruines, envahies par la végétation (j’ai beaucoup de souvenir d’enfant dans ce genre d’endroit (ceci expliquant peut-être cela): j’ai manqué ici de me casser le dos, là de me faire crever un œil, où encore d’y laisser ma peau … mais qu’est-ce qu’on a pu se marrer ^^).<br />
<br />
En fait, aucun monument récent ne m’a jamais époustouflé, un peu comme si le vécu de l’endroit, son histoire, l’humanité dont il est imprégné était plus important que l’endroit lui-même.<br />
<br />
Ou alors, les « monuments » naturels : les montagnes, les falaises, les forêts, et de manière générale, toutes les manifestations de la puissance et de l’immensité de la nature.<br />
<br />
<br />
<strong>Un objet que vous détestez :</strong><br />
<br />
Bah a priori, à part la roulette du dentiste, je n’en vois aucun, du moins en ce moment.<br />
<br />
A une époque pas si lointaine, il y avait ma boite aux lettres et le téléphone, mais c’est fini, ça.<br />
<br />
<br />
<strong>Votre dernier achat coup de cœur :</strong><br />
<br />
Ma guitare.<br />
Ma belle Charvel que j’aime.<br />
Ca fait déjà bientôt un an (comme quoi, les achats coup de cœur, hein :/ )<br />
<br />
En fait, même si j’ai économisé plus d’un an de clopes pour me payer une gratte, il se trouve que celle que j’avais initialement choisie et qui rentrait pile poil dans mon budget était victime d’une avanie assez rare sur le vibrato, avanie qui existait sur ses deux sœurs présentes dans le magasin.<br />
<br />
Comme il n’était pas question que je reparte sans guitare, j’ai craqué mon budget pour la Charvel qui déchirait bien sa mère en slip et sur laquelle j’avais initialement tiré un trait.<br />
<br />
<br />
<strong>Votre vœu le plus cher :</strong><br />
<br />
Revenir 3 ans et demi en arrière.Chaine à la con, première partie.urn:md5:21f7da1b7bb9c8fa08ea2cbf6d12262f2008-12-30T13:12:00+01:002009-07-16T11:51:00+02:00KannToPetits bouts d'une vieIl faut que je vous dise.<br />
<br />
Je suis tombé dans un piège.<br />
<br />
Une sournoiserie inventée par <strong><a href="http://quinzemars.over-blog.com/">elle</a></strong>.<br />
<br />
Et le piège, il est <strong><a href="http://quinzemars.over-blog.com/article-25774185.html">là</a></strong>.<br />
<br />
C'est bon, t'es tombé dedans, toi aussi ?<br />
Ben avant de t'y coller (oui, tu vas t'y coller, parce que tu es foncièrement honnête, nanméo !), je te livre la première partie de cette chaîne à la con que je perpétue.<br />
<br />
Et oui, ce n'est qu'une première partie parce que sinon, c'est indigeste. <br />
Enfin, rassure-toi, il n'y aura qu'une seule suite, parce que là, je me suis claqué le synapse de l'inspiration et qu'il ne faut pas déconner non plus. <br />
<br />
<strong>Votre plus belle gaffe :</strong><br />
<br /><br />
Quand nous sommes arrivés dans notre <em>joli nid d’amour tout pourri</em>, nous avons constaté que l’espèce de grenier au dessus de notre chambre n’avait pas de plancher : les longerons et le placoplâtre étaient juste recouverts d’une épaisseur de laine de verre censée éviter les échanges thermiques.<br />
<br />
Histoire de pouvoir utiliser ce volume pour stocker du bordel, j’ai pris mon courage dans mes deux mains gauches et me suis lancé dans ce qui représente peut-être mon premier contact avec le monde mystérieux du bricolage : <br />
<br />
<strong><center><h1>j’allais poser un plancher</h1>
</center></strong><br />
<small>(en aggloméré, mais un plancher quand même)</small><br />
<small>*<em>tu connais un peu la BO de Star Wars ? Ben là, faut jouer dans ta tête « Duel of the fates », le thème qui accompagne le combat final de la <em>Menace fantôme</em> (le I), celui qui oppose Qui-Gon Jiin et Obiwan à Darth Maul … <br />
...<br />
Mais si ! Les chœurs, leur intensité dramatique qui fait contrepoint à la tension concentrée et un peu désespérée du duo de bois (je crois ) repris ensuite par les cuivres… <br />
...<br />
Mais si, ça (je te jure, hein, faut tout faire, ici !):</em></small> <br />
<br />
<div style="width: 220px; height: 55px;"><object width="220" height="55"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/small-widget-v2.swf?idSong=556418&colorBackground=0x555552&textColor1=0xFFFFFF&colorVolume=0x39D1FD&autoplay=0" /></object></div><em><small>*</small></em><br /><br />
Bref, j’ai monté mes planches d’agglo, en ai délicatement posé une sur la laine de verre et j’ai très sérieusement mesuré la taille des clous qu’il me fallait, c'est-à-dire l’épaisseur maximale entre le futur-nouveau plancher et le plafond en dessous (euh, tu me suis, là, hein ? Attend, je te fais un dessin).<br />
<br />
<img src="https://kannto.chaosklub.com/public/Images/Plan_gaffe.JPG" alt="Plan_gaffe.JPG" style="margin: 0 auto; display: block;" title="Plan_gaffe.JPG, juil. 2009" /><br />
<br />
<strong><em>*Annonce : le rédacteur (à ses heures perdues) de ce blog informe charitablement les quelques fous lisant ces pages qu'il n'acceptera qu'avec beaucoup de difficulté la moindre critique ou moquerie à l'égard de ce schéma, tant il est vrai qu'il est bien conscient de sa médiocrité, mais que MSpaint, c'est bien, mais en fait, non.*</em></strong><br />
<br />
Là, j’ai doctement demandé à Ma Blonde d’aller quérir une boite de clous de 110 (soit, pour les néophytes (ah ah ah <= rire suffisant), des clous de 11 cm), ce à quoi elle eut l’outrecuidance de me répondre : <em>« euh … t’es sûr oO »</em> (si si, avec le smiley pis tout)<br />
<br />
Je l’ai regardée, l’air peiné, lui ai montré le mètre que je tenais à la main et qui indiquait encore 12 cm, et lui ait fait :<br />
<em>« Va, femme »</em><br />
Evidemment, devant un tel argument, elle s’en fut, la mine penaude.<br />
<br />
<em><small>*Euh, en vrai, je ne lui ai pas dit : « Va, femme ».<br />
Non, parce que le jour où je le lui dis sans rire, elle m’émascule et accroche mes attributs à la façade.<br />
Pour l’exemple*</small></em><br />
<br />
Elle s’en revint avec un kilo de clous (oui, parce que de cette taille là, c’est au kilo qu’ils les vendent) qu’elle me remis avec gravité (parce qu’un kilo de clous, c’est lourd)(arf).<br />
<br />
Avec un air un peu suffisant, je dois l’admettre, j’ai pris la chose et suis monté dans le grenier, armé de mon marteau le plus lourd et d’une solide détermination à en finir au plus tôt.<br />
<br />
Et le boulot a commencé : poser la plaque d’agglo, la positionner correctement, pointer le clou, lui asséner précisément et puissamment des coups de marteau, reprendre un clou, lui faire subir les mêmes sévices, et ainsi de suite, afin que la dite plaque d’agglo soit solidement fixée aux longerons.<br />
<br />
J’ai ainsi officié sur une plaque et demi lorsqu’à l’issue d’une victoire sans conteste sur le treizième clou (et ce n’est pas un effet de style : c’était effectivement le treizième), Ma Blonde profita du soudain silence pour m’interpeller du dessous :<br />
<em>« Dis … t’es entrain de faire quoi, là ?<br />
- ben … je cloue les plaques d’agglo, </em>répondis-je, à la limite de la Lapalissade et un peu amusé que le boucan proféré par mon marteau effraie ainsi la faible femme qui sommeillait en ma dulcinée.<em><br />
- Hum … tu peux venir deux secondes ?<br />
- Ben pourquoi ?<br />
- Viens, tu verras. »</em><br />
<br />
Un peu agacé d’être ainsi interrompu dans mon élan magnifique pour ce qui ne pouvait manquer d’être que de féminines broutilles, je descendis de l’antre afin de ne pas contrarier la Némésis qui sommeillait aussi en Ma Blonde et, il faut bien le dire, parce que le sourire un peu dément que je percevais dans sa voix m’inquiétait un peu.<br />
<br />
<em>« Bon, alors ? </em>fis-je sur un ton peu amène.<em><br />
- regarde, </em>m’enjoigna-t-elle avec dans les yeux une flamme de la raison qui vacillait un peu. »<br />
<br />
Je suivi du regard la direction qu’elle m’indiquait d’un doigt un peu tremblant et lorsque j’aperçus l’objet de son questionnement initial, il faut bien dire que j’eu une faiblesse.<br />
<br />
Et pour cause.<br />
<br />
Treize pointes de clous passaient fièrement au travers du plafond de notre chambre, sur un bon centimètre et demi. Le plafond était joyeusement déchiqueté là où les clous avaient émergé.<br />
<br />
Après m’être remis du choc initial, j’ai cherché à comprendre pourquoi une telle chose avait pu se produire.<br />
Ben en fait, j’ai <em><strong>juste</strong></em> omis de prendre en considération que la laine de verre, cette salope, allait s’écraser entre les longerons et le plancher en agglo. <br />
Ben oui, c’est mou ce machin la.<br />
<br />
Je crois que c’est là que j’ai compris que mon accession au statut de bricoleur allait se faire dans l’angoisse et la douleur.<br />
<br />
En matière d’épilogue à cette navrante anecdote, je peux préciser que des clous de 60 furent finalement amplement suffisants et que ça n’est d'ailleurs qu’à partir du cinquantième que je parvins à ne plus descendre à chaque coup de marteau afin de vérifier que tout allait bien.<br />
Oh, et puis après il a fallu reboucher les dégâts ; comme c’était aussi une première pour moi, notre plafond s’orne, encore aujourd’hui, de treize magnifiques bosses qu’on perçoit assez bien.<br />
<br />
C’est con quand même, le plafond de notre chambre, c’était la seule chose dans la maison sur laquelle nous n’avions rien à faire …Clope hein ? Clope, han !!urn:md5:630868a74f076469da2450deb1cbf0a22008-10-27T13:56:00+01:002008-10-27T13:56:00+01:00KannToPetits bouts d'une vie Bon.<br /><br />
Je pense que je viens de passer de la catégorie "<em>fumeur qui ne fume plus</em>" que j'occupais depuis un an et 7 mois à la catégorie "<em>fumeur qui refume un peu</em>".<br /><br />
Le souvenir du plaisir associé (et non l'envie), ma difficulté à assumer mon poid et l'aide apportée par la tabagie pour gérer les fringales (sans compter ces fabuleuses 2Kcal consommées par une cigarette), le stress associé à deux mois de peur de perdre un proche proche (avec, sur cette période deux interventions in extremis d'un chirurgien vasculaire), autant de réalités qui expliquent cette évolution.<br /><br />
Je ne sais pas comment ça va évoluer.<br /><br />
Le plus détestable, c'est que je m'en fout, au centre exact (il y a un mot savant pour se la péter, je le sais) de la balance décisionnelle.<br />
<br />
D'un coté, il y a essentiellement un très gros "<em>Putain, comment c'est trop bon</em> !" et un très gros <em>"ce sera plus facile de manger moins"</em>.<br /><br />
De l'autre, il y a un très gros <em>"Papa ! Tu refumes ??!!??",</em> un moyen <em>"c'te sale goût de cendrier dans la bouche</em>", un moyen <em>" back of the quintes de toux dès que je chante</em>", un petit "<em>ça va me couter mon salaire (mais non, mais non, il suffit de ne pas fumer trop)</em>", un petit "<em>dommage, je retrouvais mon odorat</em>" et des tout petits "<em>dommage, ton sang était propre, tes poumons se nettoyaient, ton rythme cardiaque s'était calmé, c'est pas bon avec le cholestérol, ...</em>" <del>(sans compter le terrible "<em>t'en a chié lorsque tu as arrété, c'est vraiment trop con !"</em> que je ne veux surtout pas entendre ...)</del><br /><br />
Bon, donc, c'est pas glop, mais peut-être que si, et cette semaine sera déterminante.Dégoûturn:md5:1076368873ab524f8501b1cae49e6bf02008-10-22T16:14:00+02:002008-10-22T16:14:00+02:00KannToPetits bouts d'une vie<p> </p>
<p> </p> <br />
<br />
Gros lard immonde.<br />
Arrête de bouffer.<br />
Bouge ton cul.<br />
Arrête.<br /><br />
Je sais.<br />
Je ne peux pas.<br />
Je ne peux pas.<br />
Je ne peux pas.<br />Hosanna, Hosanna ...urn:md5:88b704ec9838e52fb14a76fbabdbf1332008-09-12T14:31:00+02:002008-09-12T15:56:29+02:00KannToPetits bouts d'une vie ( ... et en route pour la joie)<br /><br />Ayé, je suis de nouveau connecté <del>à la matrice</del> au monde du dehors, à la vitesse toujours aussi fulgurante de 450 ko/s (\o/).<br /><br />Il semble toutefois que les tommyknockers aient été les principaux responsables de mes soucis de connexion et ils ont apparemment décidé d’aller voir ailleurs (Comprendre : le technicien qui est venu n’a rien fait de concret et est incapable d’expliquer pourquoi ça marche maintenant).<br /><br />Je ne suis habituellement pas rancunier mais ce foutage de gueule de la part d’orange m’a échaudé ; un petit changement de FAI, numéricable, en l’occurrence, ça me tenterait bien.<br /><br />Si vous avez eu une expérience avec eux, je serai bien intéressé par vos retours ^^.<br /><br />En attendant, je ne vais pas bouder le plaisir d'être de retour sur mon chronophage préféré.<br /><br />See you soon ^^Merci patronurn:md5:0e8cb4a613066199f94fc5e82c6e968e2008-09-03T16:42:00+02:002008-09-03T16:42:00+02:00KannToPetits bouts d'une vie <p>C'est pas bien, mais je profite sans vergogne de l'accès internet de mon boulot pour consulter ma netvibes, mes mails et écrire ces trois billets.</p>
<p> </p>
<p>Comment ? Tout le monde le fait ? Ben quand même, j'ai mauvaise conscience (un peu)</p>Je veux bien être sympa, mais y'a des limites ...urn:md5:1f596773636978996835870094ecb5452008-09-03T16:37:00+02:002008-09-03T15:38:21+02:00KannToPetits bouts d'une vie<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Y’a des fois, comme ça, tu as beau être le plus parfait des clients (du genre qui défend le fait que son FAI soit un des plus cher du marché et qu’il le saigne de 30 euros par mois pour un faux haut-débit (le « <em style="mso-bidi-font-style: normal">512 Ko étendu</em> », ou le vocable moderne pour parler d’une connexion à 400 Ko), du genre qui pourri pas la bande passante, qui ne télécharge pas, qui ne fait pas chier son monde),<span style="mso-spacerun: yes"> </span>ben ton fournisseur d’accès, c’est à croire qu’il t’a tiré au sort dans son grand chapeau pour être la cible d’un maximum de déboires techniques et relationnels avec lui.</p> <p><br /><br />Dans deux jours, cela fera juste un mois que je n'ai plus de connexion à mon domicile. </p>
<p>Mon cher FAI, orange, commence à me les briser menues en me proposant une assistance qui se perd dans ses procédures, qui ne me permet pas de me rendre dans une agence proche pour faire tester simplement et rapidement mon matériel, qui "omet" d'inscrire deux correspondances téléphoniques dans l'historique des communications avec le service, qui m'adresse un matériel de rechange manifestement défectueux puisqu'il vomit des composants électroniques en m'imposant de me retapper toute la "procédure" pour aboutir à un nouvel échange, qui programme un technicien dans un créneau horaire précis pour lequel je pose une journée de congé mais qui passe après ce créneau horaire en me laissant un mot indiquant un faux horaire de passage et le fait que je n'étais pas là au rendez-vous convenu, qui me ballade de renvoi en renvoi pour aboutir sur la messagerie d'un gars parti en vacances ... </p>
<p> </p>
<p>Ce soir, en théorie, rendez-vous téléphonique avec "l'expert" qui suit mon dossier de réclamation.</p>
<p> </p>
<p>Ca va chier des bulles.</p>Tous les mêmesurn:md5:d881efdc6a35f3bf589a7c57391bceeb2008-07-11T17:09:00+02:002008-07-11T20:30:57+02:00KannToPetits bouts d'une vieJ'avais pourtant bien prévenu P'tit coeur d'Amour : <br /><br /><em>- C'est tout, je ne peux pas t'en empêcher, maintenant que, manifestement, tu as compris le truc <small>(et ça me fait plaisir, mais ça me peine quand même un peu)</small>. <br />Mais, s'il te plait, soit discrète : tu n'es pas obligée de faire ça devant ton petit frère ...</em><br />
<br />
Je ne sais pas si ma P'tite Chérie m'a obéi, mais, finalement, P'tit Bout d'Acier, il fait rien qu'à copier sa soeur <p>Il grandit !!!! <img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=cry.svg" alt=";-(" class="smiley" /> </p>
<p>Ah ben voilà, aujourd'hui, ça fait quatre (4 !) ans que le petit bonhomme est arrivé dans nos vie à tous les trois et que nous sommes devenus une entité à quatre têtes.</p>
<p>Ca fait aussi quatre ans que le petit bonhomme subit les prises de têtes de ses parents.</p>
<p>Ca fait quatre ans que le petit bonhomme grandit avec ses parents, mais aussi parfois, malgré ses parents qui ne sont pas aussi disponibles qu'ils pensaient devoir l'être.</p>
<p>Ca fait quatre ans que le petit bonhomme, c'est un petit bout d'acier qui s'assouplit, murit, grandit ...</p>
<p>Ca fait quatre ans qu'avec mon petit bonhomme, je ne passe pas le temps que je suis certain de regretter plus tard, quand il sera sorti de cette période magique de la petite enfance.</p>
<p>Ca fait quatre ans que j'aime mon fils comme j'aime ma fille et que je constate qu'on a pas un capital d'amour et d'affection de base mais qu'il se crée, ce capital, selon le besoin et l'envie.</p>
<p>Ca fait quatre ans que je suis papa pour la deuxième fois.</p>
<p>Bon anniversaire mon p'tit bonhomme : prend ton temps pour arriver à l'année suivante ; de mon coté, je te promets de ne plus te retenir dans ces années qui sont passées et de t'aider à continuer à grandir <small>(même si c'est un crêve-coeur, pis même que de toutes façons, si c'est trop dur, j'en ferai un troisième à ta mère dans le dos)</small></p>
<p>Je t'aime</p>
<p>Papa</p>Arf ...urn:md5:ad51c1ba24a40c456ce1d422f1862d5b2008-03-31T10:56:00+02:002013-10-02T22:24:01+02:00KannToPetits bouts d'une vie Se lever.<br />
<br />
S'occuper des toilettes des gremlins<br />
<br />
Faire sa toilette.<br />
<br />
Embrasser tout le monde pour la journée.<br />
<br />
Se faire souhaiter une bonne journée par sa blonde.<br />
<br />
Partir au boulot.<br />
<br />
Se taper ses 40 mn de voiture.<br />
<br />
Raler parce qu'on est en retard.<br />
<br />
Installer son bordel.<br />
<br />
Aller saluer sa collègue :<br /><br />
<em>"Salut, ça va ? Comment s'est passé ton week-end ?<br />
- ...<br />
- ben quoi ?<br />
- Ben t'es pas en congé aujourd'hui ?<br />
- ... <img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=cry.svg" alt=";-(" class="smiley" /> "</em><br />
<br />
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<br />
<br />
Back.<br />
Deux heures de perdues ... <br />
<br />
J'suis l'plus fort \O/<br /><br />Questions d'égo, the needed truthurn:md5:ef0e8ec8812cecef1f4fafd7a3323ba92008-03-26T15:28:00+01:002008-03-26T15:42:05+01:00KannToPetits bouts d'une vie<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Il y a quelques temps, je vous proposais <a href="http://kannto.mi-blog.net/post/2007/10/07/130199-questions-d-ego"><strong>un « test » de connaissance de ma personne</strong></a>. </p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><?xml:namespace prefix =" ""o" /><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Vous avez été trois à tenter la chose et je vous en remercie platement.</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Bien qu’il n’y ait pas eu de demande explicite quant aux réponses de ce truc, j’ai décidé de considérer que vous vous morfondiez de n’y avoir pas encore eu accès <span style="mso-spacerun: yes"> </span>mais que je vous impressionnais trop pour que vous me le demandiez.</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Mais je suis bon. </p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">(et manifestement dans une période de gonflement chevillesque dont l’amplitude impliquera un retour à la réalité d’autant plus douloureux ^^).</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Les voici donc.</p> <p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">01 > J’ai l’âge …</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><em>… du Christ.</em></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">(Enfin, c’est l’âge que j’avais quand j’avais internationalisé ce moment d’égotisme forcené)</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">Ou du moins, celui qu’il aurait eu au moment de sa mort. (C’est juste que cette expression m’a toujours fait rigoler).</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0">(et non, je ne pense pas avoir l’âge de mes artères qui au vu de mon taux de cholestérol doivent être bien plus âgées que moi)</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><?xml:namespace prefix =" ""o" /><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">02 > Je suis père …</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><em>… de deux gremlins,</em> bien sûr :-) …</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">03 > Ma Blonde est …</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><em>… blonde</em>, ça tombe bien (quoique j’aurais adoré dire « Ma Blonde est brune » ^^)</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">04 > Mon Adjudant est …</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><em>… blond</em>, puisque dans la galerie des personnages de ma vie, Mon Adjudant est une facette du caractère de … Ma Blonde.</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal">05 > Je suis …</strong></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><em>… un peu blond, un peu brun et un peu chauve</em> (je dois même avoir un peu de roux quelque part).</p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><o:p> </o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>06 > J'ai trouvé la preuve de l'existence de l'âme des objets inanimés ...</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… dans un boudoir</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>07 > J’ai …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… quatre guitares et une basse.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">(du moins, c’était vrai quand j’ai fait le questionnaire. Maintenant, j’ai cinq (5 ! ça n’est vraiment pas raisonnable ^^) guitares (sans compter la demie de ma fille) et toujours une basse)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>08 > Je surnomme mon fils …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… P’tit Bout d’Acier</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>09 > Mon fils a le même prénom que …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… Khaos Farbauti Ibn Oblivion</em> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">(j’étais donc assez d’accord avec lui quand il écrivait que son prénom déchirait tout ^^)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>10 > Mon enfant le plus âgé a …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… 6 ans</em> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">(vous devriez avoir honte d’heurter ma sensibilité de papa en me la vieillissant, mon p’tit Cœur d’Amour)(‘veux plus qu’ils grandissent, mes enfants :-)</span></span><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"> )</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>11 > Aux présidentielles, j’ai voté …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… contre sarkosy.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Je ne croyais pas plus en royal qu’au PS qui restent à droite de mes convictions. Si bien que le clivage gauche/droite, en votant contre l’ump, mouarf … (encore qu’à défaut de grives, on mange des merles, mais bon …)</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>12 > Je suis …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… définitivement convaincu que les religions polluent l’humanité.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Et quand je parle de religions, je parle bien des clergés, quels qu’ils soient et des Vérités bibliques, coraniques ou <em style="mso-bidi-font-style: normal">toutautrelivresaintderéférenciques</em>, quelles qu’elles soient.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Les croyantes et les croyants (tous les gens bien intentionnés …) qui se sentiraient remis en cause dans cette affirmation ne font que me confirmer que s’inscrire dans une religion est une forme de sectarisme, d’abandon de la capacité de relativiser et de négation de sa capacité (de son devoir ?) à écouter l’autre …</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>13 > Je suis …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… athée-agnostique</em> (mais ce fut déjà révélé). </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Et d’ailleurs, j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je persiste à affirmer qu’il s’agit, selon moi, et en toute humilité, </span></span>de la seule philosophie « théologique » envisageable pour toute personne saine d’esprit, responsable et honnête avec elle-même<span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Ce qui est rigolo, c’est qu’en continuant à retourner la chose dans tous les sens, je ne parviens pas à y trouver un jugement de quelque forme que ce soit.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Les croyantes et les croyants (tous les gens bien intentionnés …) qui se sentiraient remis en cause pas cette affirmation et qui m’en feraient reproche montreraient à mon égard bien peu de tolérance à l’expression de mes convictions (convictions pouvant être argumentées et dont l’expression est tout à fait à même de provoquer la discussion).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>14 > J’ai arrêté de fumer depuis …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">… oups ! je ne sais plus qu’elle était la bonne réponse au moment du questionnaire. Disons que j’ai arrêté de fumer le 30 mars 2007 (arf, bientôt un an ^^).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>15 > Et j’ai pris <?xml:namespace prefix =" ""st1" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="17 Kg">17 Kg</st1:metricconverter> en …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… deux mois</em> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">:-( (pis après, j’en ai pris d’autres … poids initial <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="78 Kg">78 Kg</st1:metricconverter>, poids avant la décrue de février … <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="97 Kg">97 Kg</st1:metricconverter> … no comment).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>16 > J’habite …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… dans une maison à rénover</em> </span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">(que j’ai achetée en pensant qu’il n’y aurait RIEN à rénover)(mais qui est maintenant en passe d’être finie (Oh Yeah !!!)).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Au bout du compte, j’ai acquis (souvent dans les larmes et la douleur) une connaissance empirique du bricolage dont, a priori, je n’aurais plus jamais l’utilité ( … <em style="mso-bidi-font-style: normal">car il promit, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus</em>)(Encore un vrai morceau de culture qui déchire tout dans cette phrase (ah, références littéraires, quand vous nous tenez …)(^^)).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>17 > J’ai fait des études …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… scientifiques technologiques.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">En fait, il y avait un piège (bouh, le fourbe !) puisque bien que travailleur social, je ne suis pas éducateur spécialisé, je suis assistant social (et il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes) (rhôôô, private joke, c’est pour rire, hein :-) </span></span><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Le littéraire, c’est ce que je voulais faire quand on m’a orienté vers le scientifique (et ça reste un vrai gros regret (et une grosse leçon quand il me faudra aider mes gremlins à faire des choix à l’école)), et la psychologie, ce que j’aimerai approfondir depuis l’obtention de mon diplôme (plôme) d’A.S..</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Le scientifique-technologique, ça reste une expérience et trois années d’études qui n’ont pas été perdues dans le registre de la bière, de l’alcool et des substances qui font rires de manière générales et dans celui des amitiés.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Mais ce sont aussi trois années de fragilisation à outrance de mon ego, de remise en cause de mes capacités, et, in fine, de préparation méthodique et inconsciente d’une gentille dépression quelques années plus tard.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>18 > Je suis …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… fils d’instits …</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Je peux même dire que je suis issu d’une famille d’instits (mes parents, mes deux grands-pères, deux oncles, deux tantes, une cousine), sans compter les profs …</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Une bénédiction ou une malédiction, je n’en sais rien ; sans doute un peu des deux.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">En tout cas, c’est bien certain qu’il y avait une qualité de vie familiale que je serais bien en peine de proposer à mes gremlins (parce qu’être en vacance en même temps que ses parents et qu’une grande partie de la famille, c’est quand même chouette quand t’es qu’un gamin (par contre, plus tard, ça fait un peu suer l’ado, mais bon …).</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>19 > J’ai eu mon bac à l’âge de …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… 17 ans.</em></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Mais c’est juste pour frimer ; aucun mérite quand on est de fin d’année ^^…</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt"><strong>20 > Je vous aime tous …</strong></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><em>… passionnément</em>, of course, et sans aucune réserve <img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" /> </span></span><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold"><o:p> </o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="MARGIN: 0cm 0cm 0"><span class="questiontext1"><span style="FONT-WEIGHT: normal; mso-ansi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold">Merci encore aux courageux qui se sont essayés à cette élucubration nombriliste ^^ .</span></span></p>Bonne penteurn:md5:dfa9740bc0e48682e2793da116f7db602008-02-16T13:31:00+01:002008-02-16T13:31:00+01:00KannToPetits bouts d'une vie <ul>
<li><strong>Lundi :</strong> 97 </li><br />
<li><strong>Mardi :</strong> 95,5</li><br />
<li><strong>Mercredi :</strong> 94,1</li><br />
<li><strong>Jeudi :</strong> 93,7</li><br />
<li><strong>Vendredi :</strong> 93,1</li><br />
<li><strong>Samedi :</strong> 92,4</li><br />
</ul>
<br />
<img src="https://kannto.chaosklub.com/index.php/?pf=smile.svg" alt=":-)" class="smiley" />